Puerto Madryn - Peninsule Valdes
Apres le charmes de la PAtagonie nos remontons vers le centre, direction cote est pour visiter la Peninsule Valdes, reserve naturelle et meconnue d une diversite incroyable.
Les guanacos, cousin de la vigogne sauvage et des lamas et alpacas domestiques sont legions ici. On peut admirer les bonds lestes et élancés de ces gracieux camélides.
Autre espece, autres moeurs: les lions de mer vautrés paresseusement sur la rocaille de la cote, ne la quittent que pour un petit plongeon agrémenté d´éructations musicales.
He ben toi! t es perdu?
Hé matez les filles! Ca c est du mec, du vrai, 100% marseillais!
Une autre colonie de lions de mer a élu domicile sur une plage qu elle partage avec quelques éléphants de mer non moins placides.
Ca tourne toujours! Et je m essaie pour la premiere fois a la prise de son. On a d un seul coup l impression d avoir une ouïe de lynx: magique!
Rencontre avec un autre habitant, moins farouche que je ne l eu pensé: le tatou. Plutot sympathique cette bouille non?
Nous passons l apres-midi a abserver une colonie de pingouins. Ronin dont le sens du devoir n a d egal que son professionalisme n hesite pas a approcher d un peu plus pres ces costards sur pattes.
Ceux-ci sont des pingouins de Magellan, reconnaissables a leur ligne blanche sur le poitrail.
Ils ne sont que quelques centaines a cette epoque mais entre septembre et mars ils sont plus de 30 000!
Celui la etait a moins d un metre! decidemment la presence de l homme ne semble pas deranger nos bebetes ventripotentes.
Nous finissons cette belle journee sous un ciel de feu sous lequel passent quelques maras, ces lapins argentins au pattes de gazelle tres difficiles a photographier car, pour le coup, tres sauvages.
Ainsi se terminent deux semaines fantastiques avec mes 3 larrons. Ceux-ci s en vont a Buenos Aires tandis que je pars vers l ouest. Les quatre mousquetaires se separent a regrets. Mais l on se retrouvera bientot!