Iquique 1

Je quitte Arica pour me rendre a Iquique, plus au sud en longeant la cote. Entres les immense dunes desable marron, je passe devant un géoglyphe aussi grand que mystérieux. Sans doute quelque trace d une ancienne civilisation brillante.

Nous roulons a tombeau ouvert sousun ciel couvert lorsque...

...soudain, comme par magie le ciel s illumine d un bleu profond, revelant l immense cote apein decoupee d Iquique qui se deroule le long des moutons blancs, en contrebas.

La rue principale, entierement pietonne, s ouvre a un petit marché quotidien et fort agréable.

Le paseo est bordé de batisses coloniales en bois dont voici un bel exemplaire:

Le palacio Astoreca etait l anciene demeure d une riche famille du cru. On trouvera un charme fou a cette maison si on aime l Art nouveau (ce qui n est pas mon cas).

La salle de bains, qui doit faire la taille d un appart parisien vaut quand meme le detour.

Toutes ces demeures de la fin du XIX eme font ressembler le centre a une ancienne ville de l epoque de la conqueste de l Ouest américain.

La facade neo-renaissance du theatre municipal contemple fierement de sa blancheur restaurée la place principale ornée d un beffroi dessiné par un certain...Dumont Durville!

Em haut: le superbe casino espagnol est un chef d oeuvre d influence mauresque.
En bas: la cathedrale prend toutes ses couleurs au coucher du soleil.

L ancienne douane revet egalement des airs de Western.

Le bord de mer est sans doute le plus bel attrait d Iquique, surtout a la tombée du soir.

En effet, étant plein ouest, les rayons du couchant frappent toute la baie de tous ses feux offrant un spectacle quotidien magnifique. Djé c est pour toi!

J envie ces droles d oiseaux noirs qui nichent au creux des palmiers. Ils preuvent profiter de cette lumiere incandescente tous les jours.

Une vue plus eloignee de derriere l aquariun. La plage fourmille de peites attractions de ce type qui font la joie des grands et surtout des petits!

Comments

[Emmeline]

Quel courage !
Je tombe, que dis je, je trébuche sur ton blog cherchant sur la toile un blog d'évasion de toute cette grisaille...et là, la claque...les lumières, les couleurs, les odeurs, les sourires, la solidarité de tes amis et d'étrangers qui te soutiennent dans ton aventure. Cela m'a émue plus que de raison.
On n'a que très peu l'occasion de croiser la route de rêveurs qui réalisent leur rêves...Le plus souvent la peur les paralyse(je te parle en connaissance de cause). Ces voyageurs ne prendront jamais le train, jamais leur baluchon de peur de perdre ce qu'ils ne possèdent pas, trouvant des excuses qui les attachent à leurs habitudes...Et ils passent à côté de rencontres fondamentales et d'étoiles dans les yeux...
Je te souhaite bon vent et longue route à toi...
E.