Pekin 4
Je poursuis ma découverte de la capitale en solo, Aurélia connaissant déjà de par son précédent voyage la plupart des incontournables. Aujourd'hui direction la Glande Mireille, euh non la Graine Murène euh non la Grande Mitraille.
En attendant le départ du car j'assiste à une démonstration de danse et de chants à l'occasion d'un mariage traditionnel. Occasion également de prendre conscience du grand sens de l'humour des Chinois: masques grimaçants, maquillages outranciers et postures connotées servent un grand sens du grotesque et du grand-grignolesque.
Puis, après avoir expérimenté les affres d'un tour touristique à la chinoise, je constate avec consternation que les Chinois sont très consuméristes plutôt que curieux; ils commencent à avoir de l'argent et veulent le dépenser. En témoigne la visite des musées chronométrée et au pas de course qui contraste avec le temps infini passé à la boutique de bric et de toc à la sortie de chacun des sites. Mai enfin cela valait le coup d'attendre. Nous voici devant la Grande Muraille, ligne Maginot millénaire, symptomatique de la dérisoire paranoïa de l'empereur Qin et de ses successeurs. L ascension est pénible.
J'ai poussé le vice jusqu'à compter le nombre de marches: 1634 ! Mais je n'ai aucun mérite comparé à mes legos pour qui les marches paraissent des murs.