San Cristobal 2
Ce matin je me leve tot pour aller explorer deux petits villages typiques autour de San Cristobal. Je me faufile a travers un marche jusqu a la gare de combis. Une menagere ne semble pas du tout incommodee par sa volaille qui se debat autour de ses bras.
Le ciel d un bleu immacule semble se reflechir sur les toiles et les bacs du marche de ce petit village.
Une mere done la bolee a son enfant tandis que s enchevetrent couleurs et textures dans ces pelotes de tissus.
A cote de l eglise locale, temoin du syncretisme indigene et catholique, 4 jeunes filles me laissent admirer leur magnifique tenue traditionnelle, cousue de fils de rose, de turquoise et de marine rehausses de fil d argent leur donant tout leur eclat.
De retour a San Cristobal, le marche pres de la station de bus bat maintenant son plein tandis que le soleil est au zenith.
Le merveilleux bijou colonial brille de mille feux colores sous cette douce lumiere hivernale.
Le marche artisanal couvert fourmille de bracelets et de bijoux finement ciseles qui multiplient a l infini les declinaisons de motifs et de couleurs.
Dans le meme batiment de stands de patisserie. J ai le malheur de croquer dans une espece de mendiant dur comme du roc; j y laisserai une dent.
Et puis, puisqu un mal n arrive jamais seul voici qu il me prend la stupide idee de redescendre du belevedere qui domine la ville de sa vue imprenable, non pas par les escaliers comme a la montee mais en sautant directement de palier en palier. Je saute le premier. Surpris par la hauteur je retombe peniblement mais sans casse. Je me retourne brievement; il doit bien y avoir 4 metres. Mais je suis lance et des gens regardent maintenant, etonnes de mon geste qui ne s est pour l instant revele que temeraire, a defaut d idiot. je ne peux plus reculer. J enchaine la seconde balustre qui me parait moins haute. Perdu! Elle l est tout autant. Ca passe aussi. Encore 7.Ca va etre tendu. La troisieme arrive. Trop vite pour m apercevoir qu il y a une margelle a l arrivee sur laquelle vient se tordre mon pied. Aie. Ca fait mal. Ca fait meme tres mal. On regarde toujours avec inquietude cette fois. Je fais mine de rassurer mes spectateurs par un regard ponctue d un sourire grimacant de douleur. Je douille la. Impossible de resauter. Je continue donc en devalant les escaliers quatre a quatre, puis trois a trois, deux a deux, tentant de dissimuler ma miserable claudication. A cet instant je veux juste disparaitre de la vue de tous, me cacher dans un trou de souris. Je reussis a me trainer jusqu au coin de la rue en contrebas de cet escalier sans fin pour echapper a mes regards poursuivants. Enfin je disparais lamentablement. Une heure apres je ne peux plus marcher. Il y a des jours ou la honte vous rappelle a l humilite, un peu tard cette fois-ci helas!
Merci a tous pour tous vos messages, il y en a tellement que je ne peux que faire un merci general.
Merci aussi pour cette semaine magique.
Papa maman, les frerots j etais aussi content que vous de vous revoir. Et le reste de la famille aussi. C etait genial. Gros bisous a tous.
Nico et Meryll mes deux meilleurs amis c etait tellement bon de vous revoir, vous pouvez pas savoir la joie que ca m a fait!
Grand Nico speciale dedicace a toi merci de t etre occupe de ma dent cassee! J etais super content de te voir aussi avec Sandy et Sandro; il est trop mignon!
Merci a ceux qui se sont deplaces jusqu a la Truchotiere pour venir me voir c etait bon de tous vous avoir.
Merci pour votre amitie. Merci pour votre amour. Vous me manquez, tous.
Je vous embrasse