Kyoto 2
Le lendemain nous explorons un magnifique marché, à ciel ouvert celui-là.
Aussi riche mais plus pittoresque que celui de la veille, le marché du temple est aussi l'occasion d'admirer des artians du cru: des boulangers au fabriquant de sandales traditionnelles en passant par le confectionneur de bijoux fantaisie.
Les sites sont toujours d'une propreté clinique. a côté des balayeurs nous avons pu apercevoir un coiffeur pour arbres !
Si les temples, dénués à l'extrême, n'offrent à mon avis qu'un intérêt architectural limité, en revanche les jardins sont toujours source d'émerveillement de par leur sobriété pourtant alliée à une grande complexité.
Petite halte au musée du manga. Amis de Goldorak, Nicky Larson et autres Dragon Ball, ce musée qui est plutôt une immense bibliothèque forte de 300 000 bande dessinées japonaises, sera votre paradis. Je me rends d ailleurs compte a quel point tous les dessins animes que nous regardions etant jeunes constituent une source sociologique precieuse pour tout nippophile.
Gion Corner, quartier traditionnel des geishas, a un charme fou. Il est tès agréable de se promener le long des anaux de jour comme de nuit et de se perdre dans un de ces petits restaurants où vous pourrez vous essayer à la cérémonie du thé.
Le dôme de la gare de Kyoto est un chef d'oeuvre d'architecture moderne.
il est toujours agréable de se faire dragouiller par une aussi charmante créature. Mais ne vous méprenez pas: les moeurs sont plutôt très vertueuses au Japon, du moins en public.
En attendant le métro; remarquez comme les voyageurs qui patientent en silence sont bien alignés, qui plus est sur le côté de la sortie de la rame marquée sur le quai de façon à laisser passer les voyageurs sortant. Les Parisiens pressés devraient en prendre de la graine...